Voyons s’il est possible que votre proche présente une spasticité liée à l’AVC.

Faites l’évaluation post-AVC pour vérifier si votre proche présente une spasticité.

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Qu’est-ce qu’une spasticité liée à un AVC?

Si votre proche a subi un accident vasculaire cérébral (AVC) et qu’il présente maintenant des
crampes ou spasmes musculaires ou des raideurs dans les bras et les jambes, il s’agit d’un phénomène aussi appelé spasticité.

Pourquoi apparaît-elle?

Un AVC peut parfois causer des lésions dans une partie du cerveau qui contrôle certains muscles du corps. Les muscles deviennent alors tendus et raides et résistent à l’étirement.

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Pour en savoir plus sur la spasticité Cette évaluation est conçue à des fins d’information seulement et n’est pas destinée à remplacer les conseils, le diagnostic ou le traitement d’un professionnel de la santé. Demandez toujours conseil à votre médecin ou à un autre professionnel de la santé qualifié lorsque vous avez des questions au sujet d’un problème médical.

Le saviez-vous?

Au Canada, une spasticité apparaît chez environ quel pourcentage des survivants d’un AVC?

10 %
25 %
30 %

C’est exact. C’est inexact.

Une spasticité apparaît chez environ 30 % des survivants d’un AVC. Il est important d’en parler à votre médecin, parce que la spasticité s’aggrave avec le temps. Une étude a montré que plus de 1 personne sur 4 (27 %) ayant survécu à un AVC présentait une spasticité plus marquée 6 semaines après avoir subi un AVC^1,7. Une spasticité apparaît chez environ 30 % des survivants d’un AVC. Il est important d’en parler à votre médecin, parce que la spasticité s’aggrave avec le temps. Une étude a montré que plus de 1 personne sur 4 (27 %) ayant survécu à un AVC présentait une spasticité plus marquée 6 semaines après avoir subi un AVC^1,7.

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Muscles touchés

Si votre proche présente une spasticité, elle touchera généralement les bras, les doigts ou les
jambes. Une personne présentant une spasticité a l’impression de ne plus avoir aucun contrôle sur
les muscles touchés.

Quelles sont les régions musculaires touchées?

Réfléchissez à l’expérience vécue par votre proche. À votre avis, quelles sont les
régions musculaires qui ont été touchées? Sélectionnez toutes les réponses qui s’appliquent.

Bras
Doigts
Jambes

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Spasmes musculaires

Avez-vous pu observer chez votre proche l’apparition de spasmes musculaires douloureux?

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Autres signes et symptômes

Votre proche pourrait aussi être atteint de spasticité s’il présente un des signes et symptômes suivants.

Sélectionnez tous les signes et symptômes qui s’appliquent.

Raideur dans le
genou, ce qui fait
qu’il est difficile
de redresser la
jambe
Raideur dans le
coude, ce qui fait
qu’il est difficile
de le redresser
Raideur dans la
cheville, ce qui fait
qu’il est difficile
de marcher
Raideur dans la
main, ce qui fait
qu’il est difficile
de la fermer

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Vos résultats

Based on your answers you may have developed spasticity symptoms.

Demandez l’aide d’un médecin spécialisé en réadaptation post-AVC

La spasticité peut s’aggraver avec le temps. La spasticité peut prendre des semaines, des mois, voire des années à se manifester après un AVC – c’est pourquoi il est important de savoir la reconnaître et de faire appel à un spécialiste si elle apparaît.

Il existe des traitements qui peuvent vous aider

Le médecin de votre proche peut l’orienter vers un médecin spécialisé en réadaptation post-AVC
qui pourra discuter de ses options de traitement.

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votre proche

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Que faire en tant qu’aidant?

Si vous êtes un parent, le (la) conjoint(e)/partenaire ou un(e) ami(e) intime qui prodigue des soins à une personne qui a survécu à un AVC, votre rôle est essentiel à son rétablissement.

Les aidants jouent un rôle important auprès de leurs proches en les soutenant pour qu’ils réapprennent à effectuer leurs activités quotidiennes et qu’ils retrouvent leurs capacités, en les motivant et en les assistant dans l’exécution des tâches qu’ils ne peuvent faire ou qu’ils ont de la difficulté à faire. Les aidants accompagnent souvent leurs proches chez le médecin et agissent en tant que défenseurs de leur santé.Il n’est pas rare de se sentir dépassé(e) et de ressentir de la peur et de l’incertitude face à son rôle d’aidant. Prenez du temps pour vous et demandez de l’aide quand vous en avez besoin. Voici quelques conseils qui vous aideront à prendre soin d’une personne chère - et de vous-même.

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Conseils pour prendre soin d’un proche^12,13:

L’information est un pouvoir. Apprenez tout ce qu’il y a à savoir sur les séquelles d’un AVC afin de mieux comprendre ce qui pourrait toucher votre proche, les options de traitement et ce à quoi vous attendre.

Posez des questions.Questionnez l’équipe médicale qui soigne votre proche sur la façon dont vous pourriez l’aider durant son rétablissement et sur les différentes options de traitement.

Faites des ajustements.Vous devrez peut-être apporter quelques modifications à votre domicile, comme installer des mains courantes ou une rampe, pour créer un espace plus accessible à votre proche. Faites un peu de recherche en ligne et parlez à l’équipe médicale qui soigne votre proche pour obtenir plus de renseignements.

Rappelez-vous et rappelez-lui.Si votre proche prend des médicaments, prenez note de ce qu’il prend et du moment où ces médicaments sont pris, et rappelez-lui de les prendre. Programmez une alarme sur votre téléphone ou inscrivez ces renseignements dans votre agenda pour vous en rappeler.

Renforcement positif.L’une des meilleures choses à faire consiste à motiver et à encourager votre proche, même dans ses réussites les plus modestes. Constater que vous remarquez ses progrès peut faire toute la différence.

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Conseils pour prendre soin de vous¹²:

Pour être un bon aidant, VOUS avez aussi besoin qu’on prenne soin de vous. Cela signifie vous réserver du temps pour vous-même, vous adonner à des activités que vous aimez et compter sur le soutien de votre famille et de vos amis.

Tendez la main. N’hésitez pas à demander de l’aide – à votre famille ou à vos amis. Il peut s’agir d’un appel téléphonique, d’un coup de main pour préparer un repas ou faire des courses ou seulement d’un peu de compagnie.

Mangez sainement. Adoptez de saines habitudes alimentaires (des repas réguliers et équilibrés) pour conserver votre énergie et rester en bonne santé.

Prenez une pause.Ne faites pas tout à la fois. Il est primordial de vous accorder des moments de répit, comme une petite marche après le repas ou un bain chaud pour vous détendre.

Écrivez.Commencez à tenir un journal et notez vos sentiments, bons et mauvais, tout au long du rétablissement de votre proche. « Évacuer » vous permettra de gérer vos émotions et de réfléchir à celles-ci au fur et à mesure que le temps passe.

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